La France adresse son soutien à Nasrin Sotoudeh

Publié le | Temps de lecture : 2 minutes

La France adresse son soutien à Nasrin Sotoudeh

En tant que Présidente du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, s’est exprimée à la tribune de l’ONU ouvrant la 63ème commission de la condition de la femme. Elle s’est ensuite exprimée au nom de la France

Elle a adressé un salut de sororité et de soutien de la France à Nasrin Sotoudeh, avocate iranienne et militante des droits humains emprisonnée pour son combat en faveur des droits des femmes ainsi qu’ « aux courageuses militantes féministes dans le monde qui s’engagent parfois au péril de leur liberté. »

Le Président de la République Emmanuel Macron a nommé symboliquement Nasrin Sotoudeh au conseil consultatif pour l’égalité femmes hommes du G7, laissant un siège vide lors de son installation en février dernier à l’Elysée, engagement qu’il a tenu à rappeler lors de la première remise du Prix Simone Veil le 8 mars 2019.

Marlène Schiappa a également annoncé plusieurs actions fortes et ambitieuses dans le cadre de la diplomatie féministe menée par la France, sous l’impulsion du Président de la République :

  • La France accueillera la conférence Pékin + 25 sur les droits des femmes en 2020, sous l’égide de l’ONU. La ministre a plusieurs réunions de travail à New York avec les directions des organisations concernées ;
  • La France mène une campagne pour l’universalisation de la Convention d’Istanbul, standards de protection des femmes face aux violences sexistes et sexuelles dans l’Union européenne appelant tous les Etats à la ratifier ;
  • Le Président de la République a créé un fonds de 120 millions d’euros pour soutenir les organisations féministes partout dans le monde ; traduction internationale de la grande cause du quinquennat ;
  • Dans le cadre de la présidence française du G7, un benchmark des meilleures lois mondiales pour l’émancipation et la dignité des femmes sera présenté aux chefs d’Etats qui devront s’engager en adopter au moins une. 

« En 2019, le monde maltraite encore une moitié de l’humanité. Être féministe, c’est trouver intolérable pour les filles des autres ce que l’on ne tolèrerait pas pour nos propres filles », a-t-elle déclaré.