Une première convention pluriannuelle avec SOS Racisme
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Isabelle Lonvis-Rome, ministre déléguée auprès de la Première ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, Sophie Elizéon, déléguée interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT, et Dominique Sopo, président de SOS Racisme, ont signé aujourd’hui la première convention pluriannuelle d’objectifs pour la période 2022-2024. Sur ces trois ans, l’État apportera, chaque année, une subvention de 230 000 euros à SOS Racisme afin de soutenir ses actions de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT+.
La lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT+ constitue une priorité du Gouvernement. Concrètement, cette priorité se traduit notamment à travers deux plans interministériels pluriannuels : le Plan national de lutte contre le racisme et l’antisémitisme ainsi que le Plan national d’actions pour l’égalité des droits, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+.
Les politiques de l’État en la matière sont conçues avec l’ensemble des partenaires engagés sur le terrain et coordonnées par la DILCRAH, placé sous l’égide du ministère chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, et qui, ce faisant, travaillent en synergie avec les associations spécialisées.
Association historique de la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations, SOS Racisme percevait jusqu’alors une subvention annuelle de l’État dans le cadre de l’appel à projet national de la DILCRAH. Cette première convention pluriannuelle d’objectifs vient dès lors renforcer le partenariat noué avec l’État et inscrire dans le temps long les actions conduites en commun.
La convention pluriannuelle d’objectifs, signée ce matin, prévoit quatre axes d’actions :
- Éducation de la jeunesse contre le racisme, l’antisémitisme, la haine anti-LGBT+ à travers des interventions en milieu scolaire ainsi que péri et extrascolaire ;
- Lutte contre la haine en ligne et promotion de discours alternatifs ;
- Accès au droit et accompagnement des victimes de racisme, d’antisémitisme et de discriminations raciales ;
- Mobilisation citoyenne et campagnes militantes, tel que le projet « Salam Shalom, Salut », ou la réappropriation des héritages culturels.