28 mai 2024 : Journée mondiale de l'hygiène menstruelle

Lutte contre la précarité menstruelle

Publié le | Temps de lecture : 2 minutes

En France : 1 femme sur 3 est confrontée à la précarité menstruelle, notamment chez les jeunes. 4 millions de femmes et personnes menstruées manquent de protections périodiques.

Des actions pour renforcer la lutte contre la précarité menstruelle

L’Etat et l’ensemble des acteurs de terrain poursuivent leur mobilisation pour promouvoir l'égalité des genres et garantir la santé de toutes les femmes en France.

Renforcer l’accès aux produits de première nécessité pour leur hygiène menstruelle 

Agir sur la santé des femmes, c’est en 1er lieu leur permettre d’avoir accès aux produits de première nécessité pour leur hygiène menstruelle. Ainsi :

  • Plus de 30 millions de protections périodiques distribuées gratuitement en 2023 aux femmes et personnes menstruées en situation de précarité : dans les épiceries sociales et solidaires, les épiceries étudiantes et les centres d'hébergement. Plus de 5,4 millions d’euros sont consacrés à cette action en 2024.
  • Les protections périodiques réutilisables remboursées fin 2024 par la sécurité sociale pour les jeunes jusqu’à 25 ans et pour tous les bénéficiaires de la protection complémentaire santé solidaire (C2S), quelque soit l’âge. Une liste des produits de protection réutilisable sera publiée prochainement.
  • Une meilleure information sur la composition des produits de protection intimes. Plus de 2,8 milliards de produits de protection intime, dont près de 2 millions de culottes menstruelles, sont vendus chaque année en France. Une femme utilise entre 6 000 et 13 000 produits de protection intime jetables durant sa vie et aucune réglementation n’obligeait les fabricants à indiquer la composition des produits de protection intime. Le gouvernement a adopté le 30 décembre 2023 un décret qui permet de mieux informer les usagers sur les produits de protection intime et les risques liés à leur composition et leur utilisation, en renforçant les mentions à apposer sur l’étiquetage et/ou la notice de ces produits. 

Lutter contre le tabou des règles pour en faire un sujet d’hygiène et d’éducation de l’ensemble de la population

Depuis 2017, l’Etat participe au financement de l’association Règles Elémentaires qui forme les personnels de l’action sociale et sensibilise la population à la prise en compte des règles et à une meilleure connaissance de ce phénomène.